Notes préliminaires sur l'écologie de l'Aigle
royal
CLOUET M. 1978
Bull. A.R.O.M.P. 2. Muséum Toulouse
Nidification de l'Aigle royal dans un arbre
CLOUET M. 1978
Bull. A.R.O.M.P. 3. Muséum Toulouse
Eléments de comparaison de deux populations d'Aigle royal dans le Midi de la France
CLOUET M., GOAR JL. 1981,
Bull. A.R.O.M.P. 5 : 16-26. Muséum Toulouse.
L' Aigle royal, Aquila chrysaetos, dans le massif Central.
Austruy J-C, Cugnasse J-M avec le Groupe d'étude des Rapaces du Massif Central 1981
Le Grand Duc 20: 3-9
L'étude de la population d'Aigles royaux du Massif Central montre une stabilisation
des effectifs à 14 couples, soit environ la moitié des effectifs d'avant la myxomatose. Les
destructions dues à l'homme ont sans doute joué un rôle important, mais il semble que les couples qui se sont maintenus se soient redistribué l'espace en fonction des ressources trophiques et des modifications du milieu.
Le régime alimentaire estival est composé essentiellement de Lagomorphes, de Carnivores
et de Gallinacés (surtout domestiques). Malgré une diversité importante, les proies de remplacement rentables manquent en cas de fluctuation ou de raréfaction des Lagomorphes, qui sont les proies principales (35% de fréquence de présence et 65,36% de la biomasse). Les couples ont de grands domaines vitaux.
Ces conditions défavorables pèsent sur la productivité réelle, qui est tombée de 1,03 jeunes
par couple et par an entre 1974-1977 à 0,55 jeune par couple et par an ces dernières années.
Quelques propositions sont faites pour assurer le maintien de cette population d'Aigles
royaux qui est sans doute une des plus menacées de France.
1st International Symposium on the Golden Eagle.
Raptor Research, 20(3):133-136, 1986
Les 14 et 15 juin 1986, le Premier Symphosium International sur l'Aigle royal était organisé à Brunissard, Alpes Françaises,. Il était organisé par le Centre de Recherche Alpin sur les Vertébrés, le parc Naturel Régional du Queiras, le Parc National des Ecrins et le Parc National du Mercantour. Le comité d'organisation était présidé par Samuel Michel du Centre de Recherche Alpin sur les Vertébrés.
L' Aigle royal, Aquila chrysaetos, en Haute-Savoie : bilan et perspectives
ROGER ESTÈVE & JEAN-PIERRE MATÉRAC
Nos Oiseaux, 39: 13-24 (1987)
Il y a 28 couples territoriaux dans environ 3000 Km² de montagne et de vallées, mais seulement 19 sont reproducteurs. La population actuelle est proche de son maximum. La faune sauvage est suffisamment abondante pour garantir l'apport alimentaire, les animaux domestiques n'étant pas considérés comme des proies. Néanmoins le succès reproducteur n'est pas très élevé, puisque seulement 37-38% des couples reproducteurs ont élevé un jeune ces dernières années (1980-84). les conditions à venir pourraient se dégrader avec le développement actuel du tourisme, des équipements sportifs, des dérangements et aussi la perte de territoires de chasse du fait de l'extension naturelle des forêts.
Christian COULOUMY 1993
EXPLOITATION DES ANIMAUX SAUVAGES A TRAVERS LE TEMPS
XIIIe Rencontres Internationales d'Archéologie et d'Histoire d'Antibes
IV Colloque international de l'Homme et l'Animal, Société de Recherche Interdisciplinaire
Éditions APDCA, Juan-les-Pins, 1993
Suivi d’une population d’aigles royaux (Aquila chrusaetos) dans le parc national des Ecrins
CHRISTIAN COULOUMY 1996
Parc national des Ecrins, Domaine de Charance, 05000 GAP – France
Avocetta, vol. 20, n. 1, 66-74
La population d’aigles royaux du parc national des Ecrins se répartit sur l’ensemble de la zone d’étude (2700 Km2). L’occupation territoriale est considérée comme optimale. Des opérations de dénombrements périodiques ont permis de recenser une population stable dont les effectifs présents en mars s’élèvent à environ 100 individus; 37 couples territoriaux sont identifiés dont la reproduction est suivie, 173 aires sont répertoriées. Depuis 1981, l’envol de 191 aiglons a eté contrôlé, il se produit au cours de la 3 décade de juillet. La productivité est de 0.55 jeune/couple/an. Des éléments sur la mortalité et ses causes sont indiqués a partir de 38 cas recensés. Les juvéniles sont les plus exposés. Les facteurs anthropiques (tir, aménagements) sont fortement impliquées. Le solde natalité/mortalité est positif et explique, en plus de la population territoriale, la présence d’un important réservoir d’oiseaux sur la zone (>34 individus). Outre le remplacement des disparitions locales, I 'hypothèse d’une contribution de ces aigles à la colonisation de régions abandonnées dans le passé est avancée
L'aigle royal dans la Réserve Domaniale du Mont Vallier
NEBEL D. DUQUESNE A. & JUIN G; 1996
Alauda 64 (2) 179-186
Suivi de la reproduction de l'Aigle royal dans le département de l'Ariège de 1992 à 1995
CANIOT P., 1996
Actes du troisième Colloque d’Ornithologie Pyrénéenne, Ordino (Andorre), octobre 1995. Alauda, 64 (2) : 187-194
Seguin J.-F. & Thibault J.-C. 1996
Revue d'Ecologie 51 (4) 329-339
Première nidification de l'Aigle royal Aquila chrysaetos dans
le Jura méridional, Ain (France), au vingtième siècle
Michel MAIRE, Jean-Pierre MATÉRAC, Pierre CHARVOZ 1997
Nos Oiseaux 44:45-51
En 1994, un couple d'Aigle royal Aquila chrysaetos a élevé avec succès un jeune sur le site Crêt d'Eau-Fort l'Ecluse (Ain), situé dans la partie méridionale du Jura. Ce phénomène ne s'était plus produit depuis un siècle et demi. Cette nidification était attendue, car les adultes y étaient cantonnés pour la deuxième année consécutive. L'historique des observations de cette espèce en Pays de Genève fait apparaître que le site est visité régulièrement par des oiseaux isolés, voire des couples, depuis au moins une douzaine d'années. Le problème de la nourriture, la grandeur du domaine vital et l'origine des Aigles jurassiens sont discutés.
A Comparison of Methods To Evaluate The Diet of Golden Eagles in Corsica
Seguin J.-F., Bayle P., Thibault J.C., Torre J., Vigne J.-D. 1998
J. Raptor Research 32 (4): 314-318
© J.-F. Seguin / PNR Corse
Parmi les grands rapaces de Corse, l’Aigle royal est celui qui s’est vraisemblablement le mieux adapté aux conditions locales. Le programme de conservation de l’Aigle royal en
Corse est coordonné par le Parc naturel régional de Corse.
Répartition et effectif
La répartition de l’Aigle royal en Corse est assez homogène du fait qu’il occupe des territoires situés aussi bien dans la chaîne montagneuse centrale de l’île, comme le Gypaète
barbu, mais aussi sur les massifs annexes en périphérie à des altitudes inférieures.
Certains couples et individus erratiques fréquentent des zones proches du littoral.
L’effectif de la population était estimé à 32-37 couples en 1995. Actuellement, suite à de nouvelles prospections, une quarantaine de couples est recensée. Cette estimation
s’est affinée suite aux différentes périodes de prospections au cours des trois dernières décennies. La densité en couples est élevée localement.
Reproduction
Les nids d’Aigle royal en Corse sont tous situés dans des parois rocheuses (cavités ou vires surplombées) alors qu’il niche dans des arbres dans d’autres régions. La productivité (nombre de
jeunes à l’envol/couple contrôlé/an) est ces dernières années proche de 0,4 (sur un échantillon de 10 couples).
Elle était en moyenne de 0,52 entre 1983 et 1994 (sur un échantillon de sept couples). Elle est relativement faible comparée à d’autres régions méditerranéennes.
Régime et ressources alimentaires
L’Aigle royal est un prédateur mais également charognard en présence d’une charogne.
Le régime alimentaire de l’Aigle royal a été étudié en Corse afin de comprendre comment les ressources étaient exploitées en milieu insulaire où la faune est appauvrie et où aucune espèce n’est suffisamment abondante pour constituer une proie principale.
Dix espèces de mammifères, 17 d’oiseaux et deux reptiles ont été identifiées, parmi lesquels les couleuvres, les Bovidés (principalement les chèvres sauvages), les sangliers et les Corvidés représentent jusqu’à 61 % des proies.
L’Aigle royal a un régime alimentaire « généraliste » avec un spectre alimentaire plus large que dans les autres régions méditerranéennes.
En période reproduction on distingue deux phases dans le type de proies apportées au nid.
Durant la première partie de l’élevage des aiglons, les grands mammifères (Sangliers, Renards et Caprinés), dont c’est la période de mise-bas et d’émancipation, fournissent l’essentiel des proies. A la fin de l’élevage, les adultes capturent des proies plus petites (Couleuvre verte et jaune, Corvidés), mais en plus grand nombre.
Parasitisme de nichées de grands rapaces par l'homme dans le
Languedoc
CUGNASSE J.M. 2001
Alauda 69 (2) : 217-222
Stéphan Carbonnaux
Le Casseur d'os Volume1, n°1, Avril 2001, p. 64-69
Note sur un Gypaète barbu, Gypaetus barbatus, parasité en vol par un Aigle royal Aquila chrysaetos.
Pierre Navarre
Le Casseur d'os Volume 4, n°2, Octobre 2004, p. 197-199
Suivi de l'Aigle royal dans le département de l'Ariège: période 1992-2002
CANIOT P., 2005
In NATURE MIDI-PYRENEES (Ed.). 1ères Rencontres Naturalistes de Midi-Pyrénées. Actes du colloque tenu à Cahors (Lot) les 14-15 novembre 2003. NMP, Toulouse, p. 177.
Reproduction à moins de trois ans d'une femelle d'Aigle royal
GOAR J.L. & MASSE M. 2006
Alauda 74 (4) 455-457
Important écart des dates d'envol dans une aire d'aigle royal des montagnes basques
REBOURS I., GONZALEZ L. & CLOUET M. 2007
Alauda 75 (2): 179-180
Statut de l’Aigle royal dans le Massif Central.
Bernard Ricau
Vincent Decorde (photographe animalier)
Groupe d’Etude des Rapaces du Sud du Massif Central
Actes des 5èmes Rencontres Naturalistes de Haute-Loire
Bigorre,15 octobre 2011
Le Groupe d’Étude des Rapaces du Sud du Massif central créé en 1975 suit, année après année, l’évolution du statut de l’Aigle royal, Aquila chrysaetos, sur le Massif central en France.
Le domaine d’étude couvre les départements de la Lozère, de l’Ardèche, de l’Aveyron, du Cantal, une partie du Gard, de la Haute Loire, de l’Hérault, de la Loire et la Montagne Noire dans le nord de l’Aude, soit environ 37000 Km². Historiquement les départements de la Corrèze, du Lot, du Puy de Dôme, du Tarn ont également été autrefois concernés par la présence de l’espèce.
L’aigle royal dans le Parc national des Ecrins et les Hautes-Alpes
Christian Couloumy 2009
Parc national des Ecrins, Maison du Parc, 05380 Châteauroux-les-Alpes (France)
L’aigle royal dans le Parc national des Écrins et les Hautes-Alpes Synthèse annuelle
Christian Couloumy 2010
Parc national des Ecrins, Maison du Parc, 05380 Châteauroux-les-Alpes (France)
En mai 2012, dans le Queyras, le suivi d'un couple d'aigles royaux au nid avec leur deux aiglons. Les prises de vue sont réalisées à distance pour ne pas déranger les oiseaux. Elles ont été réalisées par Christian Couloumy, coordonnateur des programmes de suivi des rapaces au Parc national des Écrins et pour une partie du Dauphiné.
Michel CLOUET, Luc GONZALEZ, François LASPRESES & Isabelle REBOURS
Alauda 83 (1), 2015: 1-6
Aigles royaux, Aquila chrysaetos, en vallée d'Aspe: Histoire de territoires
Jacques Bouillerce-Mirassou
Le Casseur d'os, 2015: 100-108
Résumé
L' existence et l'occupation des territoires d'Aigles royaux Aquila chrysaetos sont la base de la connaissance de la population dans un secteur donné. La vallée d'Aspe, située dans la partie occidentale des Pyrénées, accueille 7 couples dont l'étude peut offrir quelques exemples comportementaux illustrant les relations intra-spécifiques dans un environnement de moyenne à haute montagne. Cet échantillon de la population pyrénéenne nous permet de proposer quelques approches de densité, superficie de territoire, etc., et de tester des méthodes de modélisation de territoire.